10 | 19 déc
IMPATIENCE
16e édition
Impatience
Jeune création théâtrale

FESTIVAL
16e ÉDITION | 10-19 DÉCEMBRE

Festival dédié à la jeune création théâtrale, encourageant les démarches scéniques innovantes, stimulant les expérimentations des un·e·s et éveillant la curiosité des autres, Impatience met en lumière les ambitions artistiques, scénographiques et textuelles des metteur·e·s en scène et collectifs émergent·e·s.

À l’instar d’un jury professionnel et d’un jury lycéen, les spectateurices sont invité·e·s à rejoindre le rythme passionné du festival pour décerner un Prix du Public. Rendez-vous incontournable de la jeune création, Impatience donne à voir celleux qui inventent le théâtre à venir. De Thomas Jolly en 2009 à Ferdinand Despy, Simon Hardouin, Justine Lequette et Eva Zingaro-Meyer en 2023, en passant par Julie Deliquet, Elise Chatauret, le Raoul Collectif, Fabrice Murgia, Chloé Dabert, Tamara Al Saadi, Lisa Guez, Yuval Rozman ou encore Winter Family (pour ne citer qu’elleux !), le festival Impatience accompagne la scène artistique d’aujourd’hui… et de demain !

le CENTQUATRE-PARIS (Paris 19e), le Jeune Théâtre National (Paris 4e), le Théâtre de Suresnes Jean Vilar (92), Les Plateaux Sauvages (Paris 20e), le TLA – scène conventionnée d’intérêt national à Tremblay-en-France (93), le Théâtre 13 (Paris 13e) et la complicité de Télérama

Profitez du Pass Impatience et découvrez les spectacles en illimité ! Avec votre pass, assistez à au moins 5 spectacles et votez pour le Prix du Public.
Aux plateaux sauvages
La Mécanique des émotions
Eugénie Ravon | Collectif La Taille de mon âme

18 DÉCEMBRE | 21H
19 DÉCEMBRE | 18H

Entre fiction théâtrale et réalités biographiques, sept interprètes mènent une enquête intime sur l’ambivalence de nos émotions et décortiquent les injonctions de notre époque.

Mettre au monde un enfant et craindre ardemment pour sa propre vie juste après. C’est ce télescopage émotionnel puissant qui est arrivé à la metteuse en scène Eugénie Ravon. Pour les personnes qui l’entourent, cette hospitalisation agit alors comme un révélateur, un catalyseur des émotions paradoxales, ambivalentes, parfois irrationnelles et comiques, qui les traversent.
Avec l’auteur Kevin Keiss et le concours des interprètes, la metteuse en scène et comédienne explore la porosité entre vérité et fiction. Pour retrouver la capacité d’être émus et interroger la manipulation de nos émotions, elle mobilise tous les ressorts du théâtre et multiplie les pas de côté. Avec tendresse et humour, La Mécanique des émotions passe à la loupe les paradoxes et singularités de notre temps.

Conception et mise en scène Eugénie Ravon
Conception et collaboration à la mise en scène Kevin Keiss
Écriture Kevin Keiss avec la contribution de Philippe Gouin pour deux scènes
Interprètes Nathalie Bigorre, Morgane Bontemps, Stéphane Brel, Jules Garreau, Magaly Godenaire, Philippe Gouin, Eugénie Ravon
Assistanat à la mise en scène Joséphine Supe
Scénographie Emmanuel Clolus
Création lumière Pascal Noël
Son et musique Colombine Jacquemont Costumes Elisabeth Cerqueira
Direction corporelle Garance Silve
Construction du décor Atelier du Grand T, Théâtre de Loire-Atlantique

Production déléguée Théâtre Romain Rolland – Scène conventionnée de Villejuif et du Val de Bièvre
Coproduction Théâtre Dijon Bourgogne – Centre Dramatique National, Les Bords de Scènes – Grand-Orly Seine Bièvre, Maison des Arts – Créteil, EMC – Saint-Michel-sur- Orge, Théâtre Jacques Carat – Cachan, La Maison des Arts du Léman – Thonon
Soutiens Ministère de la Culture – DRAC Île-de-France, Région Île-de-France, ADAMI Talent déclencheur, SPEDIDAM

Hors les murs
La Vague
Marion Conejero | Les Chiens andalous

AU CENTQUATRE-PARIS
10 DÉCEMBRE
| 18H30
11 DÉCEMBRE | 21H

Inspirée d’une histoire vraie, La Vague met en scène les dérives d’une expérience que mène un professeur de lycée sur l’autocratie. En exposant les mécanismes de manipulation et d’emprise sur les plus vulnérables, la pièce sonne comme un cri d’alarme.

Pour faire comprendre à ses élèves comment un régime totalitaire peut s’installer progressivement, un professeur d’histoire mène une expérience grandeur nature au sein de la classe. Avec son symbole, son salut, son uniforme et ses règles, La Vague voit le jour. Mais ce qui n’était au départ qu’un simple jeu pédagogique va peu à peu échapper à tout contrôle et ouvrir à cette question vertigineuse : « Et vous, qu’auriez-vous fait ? ».

À travers une scénographie élégante et une mise en scène qui convoque la théâtralité de la propagande totalitaire, Marion Conejero engage un travail sur la jeunesse au cœur des grandes questions politiques et sociales. Dans un tourbillon fiévreux, le public passe du décor familier d’une salle de classe à celui plus angoissant d’une assemblée politique. En pointant les signes avant-coureurs et le caractère insidieux d’un tel embrigadement, cette dystopie alerte sur une menace encore aujourd’hui bien réelle.

D’après le roman de Todd Strasser, basé sur l’histoire de Ron Jones
Texte français Aude Carlier
Interprètes Rosalie Comby, Marion Conejero, Anthony Jeanne, Alexis Tieno, Nino Rocher, Mathurin Voltz (et les voix de Fiona Hamonic, Aurore Serra, Thomas Silberstein)
Mise en scène et adaptation Marion Conejero
Assistante à la mise en scène Aurore Serra
Scénographie Jordan Vincent
Lumières Léandre Gans
Musique Raphaël Archambault
Costumes Michèle Pezzin
Son Manon Amor
Régie générale et son Théo Cardoso
Régie lumières Lison Foulou
Graphisme Emblème Cécilia Gérard

Production Les Chiens Andalous
Coproduction Théâtre d’Angoulême, Scène Nationale, Théâtre de Thouars, Scène conventionnée, Le Gallia, Scène conventionnée, L’OARA, Office Artistique de la Région Nouvelle-Aquitaine avec le soutien de la DRAC Nouvelle-Aquitaine – Ministère de la Culture et du Département de la Charente
Soutiens l’Onde Théâtre Centre d’Art, Scène conventionnée de Vélizy-Villacoublay, Les 3T, Scène conventionnée de Châtellerault, La Maison Maria Casarès, l’Adami et la Spedidam
Les Chiens Andalous est une compagnie soutenue par La Région Nouvelle-Aquitaine.
Marion Conejero est artiste complice du Théâtre d’Angoulême.
La Vague est représentée dans les pays de langue française par Dominique Christophe / l’Agence, Paris en accord avec The Marton Agency, New York.

LA TROUÉE, road-trip rural
Cécile Morelle | Cie Le Compost

AU THÉÂTRE 13 / GLACIÈRE
10 DÉCEMBRE
| 21H
11 DÉCEMBRE | 18H30

Partant d’un questionnement sur ses origines paysannes, Cécile Morelle a imaginé un seule en scène sur la place et la parole des femmes dans le monde rural. LA TROUÉE multiplie les voix et les formes pour dessiner un paysage et un portrait d’une grande finesse.

Pour interroger son rapport à la ruralité et à ses racines picardes, Cécile Morelle est allée à la rencontre d’autres femmes, issues du même milieu mais de campagnes différentes. Au fil d’une année à sillonner la France, elle a recueilli leurs voix et leurs récits en une trentaine d’entretiens, qui nourrissent un spectacle imaginé comme un dialogue entre leurs histoires et la sienne.

Sur scène, des monticules de terre recèlent ces mémoires fragmentées, que la comédienne déterre, au propre comme au figuré. Récits du quotidien et souvenirs sont déployés en une multitude de formes au plateau : parole incarnée ou enregistrée, photographies de paysages, sons retravaillés et spatialisés, phrases glanées collées sur un grand panneau et gestes chorégraphiés composent une image complexe et sensible du monde rural.

Texte, jeu et mise en scène Cécile Morelle
Co-mise en scène Chloé Duong, Édouard Peurichard
Collaboration à la mise en rue Christophe Chatelain
Collaboration à la dramaturgie Anne Marcel et Fred Billy, Marie Vayssière et Chloé Duong
Regard chorégraphique Édouard Peurichard, Valérie Oberleithner et Marie-Pierre Pirson
Vidéo-animée Édouard Peurichard
Photographie Lucile Corbeille
Illustration Philippine Brenac
Décors Albert Morelle
Son Arthur de Bary
Lumière Leslie Sozansky, Luc Degassart
Regards précieux Paola Rizza, Alexandre Del Perugia, Annabelle Sergent, Olivier Tirmarche

Production Compagnie Le Compost
Coproduction CAL Culture – Pays du Clermontois, Centre Culturel Léo Lagrange d’Amiens et Théâtre Massenet dans le cadre de Théâtre Exchange, Théâtre Paris-Villette, Collectif Superamas – Happynest#5, Le Nombril du Monde (La Petite Chartreuse 2019 – Bourse d’écriture), La Maison du Conte – Ville de Chevilly-Larue, Rumeurs Urbaines / Cie Le Temps de Vivre avec le soutien de La Scène Mermoz de Bois-Colombes.
Le spectacle La Trouée est lauréat des Encouragements de l’Aide nationale à la création de textes dramatiques d’ARTCENA (mai 2022) et de la bourse d’écriture théâtrale Beaumarchais – SACD (2020).
Soutiens DRAC Hauts-de-France, Région Hauts-de-France, Département de l’Aisne, CARCT dans le cadre du 100% EAC, Mairie de Fère-en-Tardenois, la Spedidam, La Comédie Française, La Chartreuse – CNES de Villeneuve-lez-Avignon, Théâtre Jacques Tati d’Amiens, TU – Nantes, Anis Gras – le lieu de l’autre, Théâtre Municipal Berthelot – Jean Guerrin

ANNETTE
Clémentine Colpin | Cie Canicule

AU THÉÂTRE DE SURESNES JEAN VILAR
12 DÉCEMBRE
| 21H
13 DÉCEMBRE | 19H

Clémentine Colpin brosse le portrait choral et composite d’une femme de 75 ans, Annette, qui partage la scène avec deux comédiennes et deux danseurs. En explorant collectivement l’histoire de ce corps, la pièce raconte une vie de résistance à toutes les assignations.

Indomptable, emplie d’un insatiable désir d’ailleurs et de liberté, Annette a toujours fini par se défaire des rôles dans lesquels elle était prise (femme, épouse, mère) pour embrasser des territoires nouveaux et s’y réinventer sans cesse. Une impossibilité à rentrer dans le cadre qui dessine le portrait d’une femme puissante, en permanente quête d’émancipation.

Écrite à partir de nombreux entretiens entre Annette et Clémentine Colpin, la pièce convoque 70 années de récits intimes, souvenirs corporels et sensations physiques. Elle porte non seulement un autre regard sur la vieillesse mais aussi un récit alternatif aux représentations dominantes. Entre exploration philosophique et fête de carnaval, entre testament et danse collective, ANNETTE est un hommage aux multitudes que nous sommes, à nos métamorphoses et nos renaissances.

Mise en scène Clémentine Colpin
Écriture Clémentine Colpin (et écriture collective)
Co-conception et collaboration artistique Olivia Smets
Interprétation Annette Baussart, Pauline Desmarets, Ben Fury, Alex Landa Aguirreche, Olivia Smets
Assistanat à la mise en scène Charline Curtelin, Lila Leloup
Dramaturgie Sara Vanderieck
Scénographie et costumes Camille Collin
Confection des costumes Cinzia Derom
Stage scénographie Élisa González
Création sonore Noé Voisard
Création lumière Nora Boulanger Hirsch

Production Le Rideau, Compagnie Canicule, La Coop
Coproduction Le Vilar, Théâtre Les Tanneurs
Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles / Administration générale de la Création Artistique – Service du Théâtre, du Centre des Écritures Dramatiques Wallonie-Bruxelles, de la COCOF, de la SACD, de la Tour à plomb, du Centre Box120, de Charleroi danse / La Raffinerie, de SEN – Studio Étangs Noirs, du Shelter prod, de Taxshelter.be, d’ING et du Tax Shelter du gouvernement fédéral belge
Production déléguée Le Rideau

Gloria Gloria
Marcos Caramés-Blanco, Sarah Delaby-Rochette

AU THÉÂTRE DE SURESNES JEAN VILAR
12 DÉCEMBRE
| 19H
13 DÉCEMBRE | 21H

Gloria Gloria retrace 24 heures de la vie d’une femme, où la mécanique de l’ordinaire va brutalement s’enrayer et la routine laisser place à une émancipation, chaotique et libératoire.

Personne ne se méfie de Gloria. De sa routine matinale à son travail d’auxiliaire de vie auprès d’une vieille dame, ses journées se ressemblent immuablement, ponctuées par ses coups de fils à Rita, sa meilleure amie. Cette dernière retrace l’histoire de ce jour pas comme les autres où, sans raison apparente, l’irréparable se produit, faisant basculer Gloria dans un mouvement de destruction incendiaire. Pour comprendre, Rita doit revenir à cette routine et en faire ressurgir les êtres, lieux et actions.

Au fil de différents tableaux, le récit se déploie en dialogues acérés et épouse la forme d’un long plan séquence dans une ville et des espaces périurbains anonymes. Rythmée par la marche cadencée de Gloria, la pièce revêt une dimension cinématographique souligné par la présence au plateau d’un musicien et bruiteur. Traversée par une joie et une énergie explosive Gloria Gloria avance à la manière d’un rituel queerpunk. En s’y enivrant d’excès, Gloria nous révèle notre immobilité et notre peur du chaos.

Texte Marcos Caramés-Blanco
Mise en scène Sarah Delaby-Rochette
Interprètes Lucas Faulong, Katell Jan, Benoît Moreira da Silva, Gaïa Oliarnj-Inés, Thibaut Farineau
Costumes Mélody Cheyrou
Lumière Alice Nédélec
Scénographie Andréa Warzee
Son Thibaut Farineau

Coproduction Compagnie troisbatailles, Théâtre Paris-Villette, Théâtre des Célestins, Théâtre National Populaire – Villeurbanne
production déléguée Théâtre Paris-Villette
Soutiens Ville de Paris, ARTCENA, Théâtre de l’Élysée – Lyon, ENSATT, Jeune Théâtre National – Festival JT22, Fonds SACD Théâtre, Prémisses Production
Aide nationale à la création de textes dramatiques ARTCENA / DRAC Auvergne-Rhône-Alpes
Spectacle lauréat de la maquette du Prix Incandescences 2022 organisé par le Théâtre des Célestins et le TNP Villeurbanne et du dispositif « Écritures plurielles, Prémisses 2022 ». Le texte a été sélectionné par les comités de lecture de la Comédie de Caen – CDN de Normandie, du Centre Dramatique National Orléans / Centre-Val de Loire, Troisième Bureau – Grenoble, et Le Rideau – Bruxelles. Il a également été programmé dans des mises en lecture à la Mousson d’été, à Actoral – Marseille, Regards Croisés – Grenoble, et aux Actuelles du TAPS Strasbourg. Il est publié aux Éditions Théâtrales en février 2023.

Wasted
Martin Jobert

AU THÉÂTRE LOUIS ARAGON – TREMBLAY-EN-FRANCE
14 DÉCEMBRE
| 19H
15 DÉCEMBRE | 17H

Le temps d’une nuit, Ted, Charlotte et Dan célèbrent les dix ans de la mort de leur ami Tony. Sublimé par une mise en scène simple et sophistiquée, le texte vif de Kae Tempest brosse le portrait d’une génération désorientée.

Sur le constat partagé d’un échec, trois jeunes adultes font le deuil de leurs rêves, après avoir fait celui de leur ami. Que seraient-ils devenus s’il n’était pas mort ? Sans doute les mêmes, tout aussi prisonniers de leur vie et de leurs amours mornes. Le monde change mais ils et elle se sentent à la traîne, ratés existentiels et conscients de l’être. En les situant dans un moment de sursaut vital, de fantasme de nouveau départ, Kae Tempest pose un regard doux sur sa génération, avec humour et sans concession.

Entre la médiocrité de leurs situations et la grandeur des questionnements qu’elles soulèvent, la mise en scène de Martin Jobert part du réel pour glisser vers le spectaculaire. Lumières dessinées, colorimétrie vive et scénographie épurée contrastent avec la brutalité de la langue. Présente en continu, comme élément esthétique mais aussi dramaturgique, la musique s’inspire du baroque anglais, ouvrant un imaginaire presque mystique, faisant écho au sentiment des personnages d’être dépassés par leur condition.

Texte Kae Tempest
Mise en scène Martin Jobert
Avec Simon Cohen, Tristan Pellegrino, Kim Verschueren et Fabien Chapeira
Assistant à la mise en scène Fabien Chapeira et Ada Harb
Construction Jean-Jacques Colas, Nicolas Jobert et Louis Heiliger
Scénographie Louis Heiliger
Régie générale Fany Combrou et Gautier Le Goff
Régie lumières Gautier Le Goff
Musique Raphaël Mars

Production Théâtre de la Mascara, Studio | ESCA, Nouveau Théâtre de l’Atalante, Région Hauts-de-France, Département de l’Aisne, Adami 

Sans Faire de bruit
Compagnie Nachepa

AU JEUNE THÉÂTRE NATIONAL
14 DÉCEMBRE
| 16H
15 DÉCEMBRE | 14H30
16 DÉCEMBRE | 18H

Seule en scène, la comédienne Louve Reiniche-Larroche évoque l’événement qui a fait basculer la vie de sa mère en une nuit. Entre documentaire et enquête intime, le récit est entièrement porté par un travail sonore sophistiqué qui dicte son jeu.

Comment retracer l’onde de choc qui a traversé sa famille ? Ces questions guident Louve Reiniche-Larroche au fil d’une partition millimétrée, où les personnages naissent par la seule impulsion des sons. Les témoignages enregistrés de ses proches offrent peu à peu de nouvelles clés de compréhension et dessinent la silhouette de cette mère meurtrie.

Tal Reuveny et Louve Reiniche-Larroche, en étroite collaboration avec l’ingénieur du son Jonathan Lefèvre-Reich, donnent vie aux personnages grâce à un minutieux travail de synchronisation labiale, où intonations, souffles et rires correspondent à des émotions, des mouvements, une rythmique. En déplaçant ainsi un drame familial vers l’espace poétique de la scène, Sans Faire de bruit en fait une expérience sensorielle étonnante, brutale, drôle et touchante.

Co-écriture Louve Reiniche-Larroche et Tal Reuveny
Mise en scène Tal Reuveny
Interprétation Louve Reiniche-Larroche
Création sonore Jonathan Lefevre-Reich
Scénographie Goni Shifron
Création d’objet Doriane Ayxandri
Création lumière Louise Rustan

Partenaires et soutiens Ville de Paris, Association Beaumarchais-SACD, Spedidam, Le Carreau du Temple (Paris), Anis Gras (Arcueil), Théâtre à Durée Indéterminée (Paris), Le SILO (Méréville), l’Annexe (Romainville), l’Atelier du Plateau (Paris)   

Histoires de Géants
Youssouf Abi-Ayad | Les Ombres des Soirs

AU CENTQUATRE-PARIS
16 DÉCEMBRE
| 20H
17 DÉCEMBRE | 20H

La compagnie Les Ombres des Soirs s’empare des aventures de Gargantua et de son fils Pantagruel. Portée par cinq interprètes en un récit choral, Histoires de Géants s’épanouit entre rire, émerveillement et philosophie.

Soit une œuvre colossale – à la fois satirique, érudite et irrévérencieuse – dont la verve a marqué le 16e siècle et traversé intacte les époques. En cinq livres, François Rabelais y narre les aventures rocambolesques des géants Gargantua et Pantagruel. Tour à tour conteurs et personnages, Youssouf Abi-Ayad et sa troupe, issus de l’École du Théâtre Nationale de Strasbourg, se concentrent sur ce dernier pour tisser le fil d’un récit initiatique avec truculence.

Au fil de situations qui seraient banales si elles n’étaient pas vécues par un enfant de dix mètres, l’épopée de Rabelais invite à suivre le fantasque Pantagruel, de sa prime jeunesse à l’âge adulte, des plus grandes universités d’Europe à la découverte du globe peuplé de civilisations étranges et inconnues. Après Rêver Molière, le metteur en scène poursuit son exploration des illustres ancêtres de la littérature pour porter au plateau, avec énergie et poésie, une langue toujours aussi vivante et impertinente.

Mise en scène Youssouf Abi-Ayad
Assistanat à la mise en scène Mathilde Carreau
Interprètes Youssouf Abi-Ayad, Romain Darrieu, Lucas Goetghebeur, Coraline Mages, Hélène Morelli
Composition Francisco Alvarado Basterrechea
Scénographie Cecilia Galli
Lumière Auréliane Pazzaglia
Costumes Angèle Gaspar, assistée de Léa Obadia Delmas

Production Les Ombres des Soirs
Coproduction Le Quai – CDN Angers Pays de la Loire, La Comédie – CDN de Reims, Comédie de Colmar – CDN Grand Est Alsace, La Filature – Scène Nationale de Mulhouse, CCAM – Scène Nationale de Vandœuvre-lès-Nancy, Théâtre La Madeleine – Troyes, Espace 110 – Centre culturel d’Illzach – Scène conventionnée d’intérêt national art et création
Soutien DRAC Grand Est, Région Grand Est, Spedidam

Vielleicht
Cédric Djedje | Cie Absent·e pour le moment

AU CENTQUATRE-PARIS
18 DÉCEMBRE
| 18H30
19 DÉCEMBRE | 20H30

En un rituel polyphonique et pluridisciplinaire, Cédric Djedje et la compagnie Absent·e pour le moment posent la question de la mémoire et la réparation du colonialisme à travers les mobilisations d’activistes berlinois pour débaptiser des noms de rue honorant des colons tortionnaires.

En suivant la bataille menée depuis 40 ans par des associations africaines et afro-allemandes pour la rebaptisation de ces rues faisant résonner d’autres noms, moins connus, des résistances anticoloniales noires, Vielleicht tisse un lien sensible et vivant entre l’histoire et l’intime. La chercheuse-performeuse Safi Martin Yé et l’artiste Cédric Djedje retracent leurs déambulations dans ce “quartier africain » de Berlin et associent – avec humour – l’enquête documentaire et la fiction, les histoires personnelles et les théories postcoloniales.

Sur scène, les deux interprètes évoluent entre une structure en bois de la forme du continent européen et un monticule de terre, tandis qu’un écran leur permet de partager les voix des militant·es qui portent d’autre récits, qui remplaceront peut-être un jour ceux des colonisateurs allemands. Pour faire advenir ces changements, la pièce épouse une forme en constante évolution où rituels, récits rapportés et scènes rejouées rendent hommage aux luttes anticoloniales.

Existence du projet Tou.x.t.e.s les militant.e.x.s qui ont contribué à la recherche-création, par le partage généreux de leurs expériences, de connaissances et de leurs rêves.
Mise en scène Absent·e pour le moment
Conception Cédric Djedje
Interprètes Safi Martin Yé et Cédric Djedje, une activiste locale
En vidéo Mnyaka Sururu Mboro, Christian Kopp, Yonas Endrias, Yann Legall, Marianne Ballé Moudoumbou, Mireille Djedje
Dramaturgie Noémi Michel
Écriture Ludovic Chazaud et Noémi Michel
Regard extérieur Diane Muller et Ludovic Chazaud
Chorégraphie Ivan Larson
Collaboration à la conception espace et lumière Joana Oliveira
Création lumières Léo Garcia
Création sonore Ka(ra)mi
Création vidéo Valeria Stucki
Costume et création Kanga Tara Mabiala
Scénographie Nathalie Anguezomo Mba Bikoro
Conseil scénographique Marco Ievoli
Construction Atelier construction Théâtre Vidy-Lausanne
Confection coussins et dossiers Kanga Eva Michel
Maquillage Chaïm Vischel
Graphisme Claudia Ndebele
Retranscription des interviews Eva Michel, Bel Kerkhoff-Parnell, Orfeo, Janyce Djedje
Direction technique Joana Oliveira
Régie générale Nidea Henriques et Sebastien Baudet
Régie lumière Nidea Henriques
Régie vidéo et son Sebastien Baudet

Production Théâtre de la Mascara, Studio | ESCA, Nouveau Théâtre de l’Atalante, Région Hauts-de-France, Département de l’Aisne, Adami 

MA-BIMBO.COM
Justine Canetti, Juliette Menoreau et Lila Pelissier

15 DÉCEMBRE | 18H30
16 DÉCEMBRE | 20H30

Traversée sociétale et poétique d’un centre hospitalier, Entre ses mains croise les portraits de soignant·es et aidant·es avec les outils d’un théâtre d’invention chorégraphié, où musique et humour ont toute leur place. Une jeune femme franchit les portes des urgences et nous entraîne dans le monde si particulier d’un hôpital, la nuit. Au fil des services, de la médecine interne à la rééducation en passant par la réanimation, et en dépit de la cadence, entre larmes et fous rires, colères et révoltes, tous·tes tentent de tenir dans cette machine-hôpital qui soigne, mais aussi décourage et broie.

Texte Julie Rossello-Rochet
Mise en scène Julie Guichard
Chorégraphie Jérémy Tran
Création musicale et sonore Morto Mondor
Scénographie Camille Allain Dulondel
Lumières Arthur Gueydan
Costumes Bertrand Nodet
Régie son Martin Poncet et Jean Gueudré
Régie lumière et générale Bastien Gerard 
Administration, production et diffusion Sophie Présumey

Avec l’accompagnement de La Loge – Alice Vivier, et de Iona Petmezakis

Production Cie Le Grand Nulle Part
Coproductions et résidences Théâtre de Villefranche-sur-Saône – Scène conventionnée, La Mouche de Saint-Genis-Laval, Le Méta Centre dramatique national de Poitiers Nouvelle Aquitaine et Théâtre Romain Rolland – Scène conventionnée de Villejuif
Coproductions Centre dramatique national de Tours – Théâtre Olympia, Théâtre de la Croix-Rousse, La Passerelle – Scène nationale de Saint-Brieuc, PIVO – Scène conventionnée d’intérêt national Art en territoire, S’il vous plaît – Scène conventionnée de Thouars et Théâtre des Ilets – Centre dramatique national de Montluçon

LOVE NOT ANGER
Lilou Benegui, Sidi Camara et Marcel Farge

15 DÉCEMBRE | 18H30
16 DÉCEMBRE | 20H30

Traversée sociétale et poétique d’un centre hospitalier, Entre ses mains croise les portraits de soignant·es et aidant·es avec les outils d’un théâtre d’invention chorégraphié, où musique et humour ont toute leur place. Une jeune femme franchit les portes des urgences et nous entraîne dans le monde si particulier d’un hôpital, la nuit. Au fil des services, de la médecine interne à la rééducation en passant par la réanimation, et en dépit de la cadence, entre larmes et fous rires, colères et révoltes, tous·tes tentent de tenir dans cette machine-hôpital qui soigne, mais aussi décourage et broie.

Texte Julie Rossello-Rochet
Mise en scène Julie Guichard
Chorégraphie Jérémy Tran
Création musicale et sonore Morto Mondor
Scénographie Camille Allain Dulondel
Lumières Arthur Gueydan
Costumes Bertrand Nodet
Régie son Martin Poncet et Jean Gueudré
Régie lumière et générale Bastien Gerard 
Administration, production et diffusion Sophie Présumey

Avec l’accompagnement de La Loge – Alice Vivier, et de Iona Petmezakis

Production Cie Le Grand Nulle Part
Coproductions et résidences Théâtre de Villefranche-sur-Saône – Scène conventionnée, La Mouche de Saint-Genis-Laval, Le Méta Centre dramatique national de Poitiers Nouvelle Aquitaine et Théâtre Romain Rolland – Scène conventionnée de Villejuif
Coproductions Centre dramatique national de Tours – Théâtre Olympia, Théâtre de la Croix-Rousse, La Passerelle – Scène nationale de Saint-Brieuc, PIVO – Scène conventionnée d’intérêt national Art en territoire, S’il vous plaît – Scène conventionnée de Thouars et Théâtre des Ilets – Centre dramatique national de Montluçon