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saison 2016/2017 - EN CHANTIER
LAËTITIA GUÉDON
/ COMPAGNIE 0,10
SAMO A TRIBUTE
TO BASQUIAT
De Koffi Kwahulé
 mise en scène et jeu
Résidence du18 au 26 octobre
© Baptiste Muzard

De Koffi Kwahulé
Mise en scène Laëtitia Guédon
Composition musicale Blade MC AliMBaye et Nicolas Baudino
Chorégraphie Willy Pierre-Joseph
Vidéo Benoit Lahoz
Lumières David Pasquier
Scénographie Emmanuel Mazé
Avec Willy Pierre-Joseph, Yohann Pisiou et Blade MC Alimbaye

Production Compagnie 0,10
Coproduction Comédie de Caen – CDN de Normandie, Théâtre des Quartiers d’Ivry – CDN du Val-de-Marne, La Loge (Paris), Tropiques Atrium – Scène nationale de la Martinique, Théâtre Victor Hugo Bagneux / Vallée Sud Grand Paris
Avec le soutien du Fonds SACD Théâtre

EN FABRIQUE
RÉSIDENCE DE CRÉATION du 18 au 26 octobre

REPRÉSENTATION
Création le 27 février 2017 – 20h
à la Comédie de Caen, Centre dramatique national de Normandie

Qui est SAMO ?
Basquiat, Al Diaz et Shannon Dawson créent avec “SAMO” (anagramme de “Same Old Shit”), les prémices du graffiti. Basquiat est le moteur principal de ce projet et traduit son observation sensible du monde par des messages lapidaires inscrits, tagués, sur les édifices de l’environnement urbain new-yorkais. Les courts messages qu’il inscrit à l’époque sont déjà, avant ses toiles, des actes poétiques et politiques. La suite : la rencontre avec Warhol, la vitalité désespérée qui le conduit à cette production boulimique de tableaux, le succès, les trop nombreuses drogues et son entrée dans le funeste Club 27.
Ce qui m’intéresse ici c’est l’avant, la période d’errance, de marche, de recherche, la période de signalétique, où à New York on se dit : “qui est SAMO ?” Ce moment où le très jeune homme au regard timide lance un mouvement artistique sans le savoir.

SAMO devient une enquête
Une enquête pour savoir comment la parole, les mots de Koffi Kwahulé mettront un coup de poignard dans le silence du mur immaculé prêt à être peint.
Une enquête pour savoir comment les torsions du corps du danseur Willy Pierre-Joseph viendront étrangler la sidération face au texte codé, ou prendre acte physique du jeune Basquiat errant de longues heures pour trouver le bon spot, la bonne place, le bon message.
Une enquête pour savoir comment l’univers beat box et musical de Blade MC AliMBaye viendra lapider le ghetto blaster d’époque crachant les prémices du hip hop de rue.
Une enquête pour savoir comment Yohann Pisiou, comédien aux traits étrangement semblables à ceux du peintre, sait que “SAMO is not dead”.
Une enquête avec le public pour se dire : que laissons-nous comme trace pour nous raconter et raconter ce monde ?

Laëtitia Guédon

Et Mona Lisa se mit a parler…
 MISE EN SCÈNE & JEU
Stage avec les étudiants de Licence Professionnelle “Encadrement d’ateliers pratiques” et de Licence 1 “Études théâtrales” de l’Université Sorbonne-Nouvelle Paris III.

EN PARTAGE
TRANSMISSION ARTISTIQUE
les Jeudi 27, vendredi 28, lundi 31 octobre, mardi 1er
et mercredi 2 novembre 2016 de 10h-18h

Que peuvent bien se dire les deux hommes sur le pont, au loin, semblant marcher vers la figure du Cri de Munch ? Que pourrait bien dire Adèle Bloch Bauer si elle sortait du tableau éponyme réalisé par Klimt ? Quelle conversation pourraient avoir les deux figures de Dustheads de Jean-Michel Basquiat ?

Partir d’une œuvre picturale pour en questionner sa potentielle théâtralité, c’est ce que propose cet atelier. Une œuvre d’art est rarement figée et c’est à partir de ses secrets et de l’imaginaire de l’acteur, que les participants ont tissé une dramaturgie autour de “l’œuvre qui parle“. En pratique, cela passe par les fondamentaux du jeu de l’acteur, mais aussi par le travail du corps, du chœur, du groupe. Une place importante a également été accordée à la “dramaturgie active” à travers des temps de recherches, d’écriture et d’improvisations, individuels et collectifs.
Une confrontation avec des textes d’auteurs contemporains a également été proposée dans cette recherche.

© Baptiste Muzard
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