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ÉDITION #15
/ FESTIVAL

▶︎ JEUNE CRÉATION
THÉÂTRALE CONTEMPORAINE

8 > 18 DÉCEMBRE 2023

Festival dédié à la jeune création théâtrale, encourageant les démarches scéniques innovantes, stimulant les expérimentations des un·e·s et éveillant la curiosité des autres, Impatience met en lumière les ambitions artistiques, scénographiques et textuelles des metteur·e·s en scène et collectifs émergent·e·s.

À l’instar d’un jury professionnel et d’un jury lycéen, les spectateurices sont invité·e·s à rejoindre le rythme passionné du festival pour décerner un Prix du Public. Rendez-vous incontournable de la jeune création, Impatience donne à voir celleux qui inventent le théâtre à venir. De Thomas Jolly en 2009 à Rémi Fortin, Blanche Ripoche et Arthur Amard en 2022, en passant par Julie Deliquet, Elise Chatauret, le Raoul Collectif, Fabrice Murgia, Chloé Dabert, Tamara Al Saadi, Lisa Guez, Yuval Rozman ou encore Winter Family (pour ne citer qu’elleux !), le festival Impatience accompagne la scène artistique d’aujourd’hui… et de demain !

PASS IMPATIENCE

Profitez de l’offre Pass Impatience et découvrez les spectacles en illimité ! À partir de 30€, le Pass Festival Impatience vous permet de réserver gratuitement l’ensemble des spectacles du festival, dans la limite des places disponibles et de voter pour le Prix du public Impatience 2023. Pour participer au vote, assistez à 6 spectacles au minimum.

Avec le CENTQUATRE-PARIS (Paris 19e), le Jeune Théâtre National (Paris 4e), le TLA – scène conventionnée d’intérêt national à Tremblay-en-France (93), Les Plateaux Sauvages (Paris 20e) et le Théâtre 13 (Paris 13e)

AUX PLATEAUX SAUVAGES
Entre ses mains

/ Le Grand Nulle Part / Julie Guichard & Julie Rossello-Rochet 

15 DÉCEMBRE – 18H30
16 DÉCEMBRE – 20H30

Traversée sociétale et poétique d’un centre hospitalier, Entre ses mains croise les portraits de soignant·es et aidant·es avec les outils d’un théâtre d’invention chorégraphié, où musique et humour ont toute leur place.

Une jeune femme franchit les portes des urgences et nous entraîne dans le monde si particulier d’un hôpital, la nuit. Au fil des services, de la médecine interne à la rééducation en passant par la réanimation, et en dépit de la cadence, entre larmes et fous rires, colères et révoltes, tous·tes tentent de tenir dans cette machine-hôpital qui soigne, mais aussi décourage et broie. 

La compagnie Le Grand Nulle Part dévoile un ballet de rencontres depuis le regard des soignant·es et des proches aidant·es. Dans une forme ludique et chorégraphiée, cinq interprètes incarnent tour à tour les différents personnages et transforment le plateau en virevoltant d’une situation à l’autre. Fruit de recherches, rencontres et immersion dans le milieu hospitalier, Entre ses mains porte ainsi un regard très documenté sur la crise du système de santé publique en privilégiant une approche esthétique, drôle et décalée. Un spectacle qui nous parle avant tout d’humanité et du rapport au soin. 

Texte Julie Rossello-Rochet
Mise en scène Julie Guichard
Avec la collaboration artistique de l’ensemble de l’équipe interprètes Amélie Esbelin (Liza Blanchard à la création), Benoit Martin (Ewen Crovella à la création), Manon Payelleville, Nelly Pulicani et Côme Thieulin
Chorégraphie Jérémy Tran
Création musicale et sonore Morto Mondor
Scénographie Camille Allain Dulondel
Lumières Arthur Gueydan
Costumes Bertrand Nodet
Régie son Martin Poncet et Jean Gueudré
Régie lumière et générale Bastien Gerard et Zael
Administration, production et diffusion Sophie Présumey et Julie Lapalus
Avec l’accompagnement de La Loge – Alice Vivier, et de Iona Petmezakis

Remerciements à Antoine, Florian, Milena, Thomas, Florence, Manon, Laury, Lauriane, Marjorie, Lionel, Mathieu, Isabelle, Vanessa et Raphaëlle pour leur engagement à nous raconter leur travail, à Paul pour ses conseils scientifiques, aux services des urgences, de maladie infectieuse et de réanimation de l’Hôpital de la Croix-Rousse, à l’Hôpital Henry Gabrielle, au service de radiologie de l’Hôpital de l’APHP Lariboisière, au service de médecine interne et des services hors soins des déchets, de la restauration et de la propreté du CHU Lyon-Sud et à l’Institut de formation en soins infirmiers de Thouars qui nous ont ouvert leurs portes

Production Cie Le Grand Nulle Part
Coproductions et résidences Théâtre de Villefranche-sur-Saône – Scène conventionnée, La Mouche de Saint-Genis-Laval, Le Méta Centre dramatique national de Poitiers Nouvelle Aquitaine, Théâtre Romain Rolland – Scène conventionnée de Villejuif
Coproductions Centre dramatique national de Tours – Théâtre Olympia, Théâtre de la Croix-Rousse, La Passerelle – Scène nationale de Saint-Brieuc, PIVO – Scène conventionnée d’intérêt national Art en territoire, S’il vous plaît – Scène conventionnée de Thouars, Théâtre des Ilets – Centre dramatique national de Montluçon
Soutiens Ministère de la Culture – Aide au compagnonnage, DRAC Auvergne-Rhône-Alpes, Région Auvergne-Rhône-Alpe, département du Val-de-Marne, Point Ephémère – Paris, La Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon, Groupe des 20 Auvergne-Rhône-Alpes, Théâtre 13 – Paris, une maquette a été présentée dans le cadre du Festival Fragments – La Loge, sur proposition du Théâtre 14 – Paris
Avec l’aide de l’Agence régional de santé Auvergne-Rhône-Alpes, la Direction régionale des affaires culturelles Auvergne-Rhône-Alpes et de la Région Auvergne-Rhône-Alpes dans le cadre du programme régional Culture et Santé, animé par interstices
Création le 4 octobre 2022 au Théâtre de Villefranche-sur-Saône – Scène conventionnée. La Cie Le Grand Nulle Part est associée au Théâtre de Villefranche-sur-Saône depuis 2020 et au Théâtre de Lorient à partir de 2022.
Le texte est publié aux Éditions Théâtrales.

En une nuit – Notes pour un spectacle

/ Ferdinand Despy, Simon Hardouin, Justine Lequette & Eva Zingaro-Meyer

15 DÉCEMBRE – 20H30
16 DÉCEMBRE – 18H30

Près de cinquante ans après la mort du réalisateur italien Pier Paolo Pasolini, quatre artistes se retrouvent sur une scène de théâtre et plongent dans la nuit de ce meurtre pour en faire un spectacle. Oui mais lequel ? Quelle histoire raconter et comment ? 

Au cœur d’un décor reconstituant la plage d’Ostie, dans la grande banlieue romaine, où Pasolini fut assassiné une nuit de novembre 1975, quatre artistes s’interrogent sur la façon de raconter une histoire. Celle de cette nuit fatale mais aussi celle du réalisateur et poète italien, condensées en une multiplicité de récits. Reconstitutions, interrogations, confrontations et hypothèses agissent comme une tentative d’épuisement d’un lieu et d’un sujet. 

En mettant en scène une réflexion au travail, En une nuit – Notes pour un spectacle épouse les contours mouvants d’un laboratoire où s’invente un théâtre différent, à la fois documentaire et fantasque, engagé et onirique. Porté·e·s par une écriture collective, les quatre interprètes imaginent une œuvre bouillonnante et inachevée, à l’image de celle de Pasolini, dont ils et elles portent haut l’héritage.

Écriture, mise en scène et interprétation Ferdinand Despy, Simon Hardouin, Justine Lequette, Eva Zingaro-Meyer d’après l’œuvre de Pier Paolo Pasolini
Co-mise en scène et assistanat Orell Pernot-Borràs
Scénographie et création costumes Elsa Séguier-Faucher
Création lumières Caspar Langhoff
Régie lumière Lila Ramos Fernandez
Assistanat à la mise en scène Antoine Herbulot
Regard scénographique Nicolas Mouzet-Tagawa
Développement, production, diffusion Habemus papam 

Production déléguée Atelier Jean Vilar
Coproduction Théâtre Varia, Atelier Jean Vilar, Centre Culture de Tournai, Théâtre de Liège, Théâtre de Namur, L’Ancre, Mars – Mons Arts de la Scène, Réseau Puissance 4, Théâtre Sorano (Toulouse), CDN (Tours), La Loge (Paris), TU (Nantes)
Diffusion Habemus Papam
Soutien Fédération Wallonie-Bruxelles / Service Théâtre, Tax Shelter du Gouvernement fédéral de Belgique et Inver Tax Shelter, FRART, Arsenic 2 Herstal, Festival de Liège, le CORRIDOR, Centre culturel de Chênée
Remerciements Marie Alié, Patrick Bebi, Irène Berruyer, Nora Boulanger-Hirsch, Dominique Brevers, Marie Devroux, Emy Docquier, Nathanaël Docquier, Thomas Dubot, Marion Gabelle, Catherine Hance, Nathanaël Harcq, Alice Tahon, Baptiste Montagnier, Brigitte Romano, Annah Schaeffer, Léo Smith, Anne-Sophie Sterck

HORS LES MURS
La Fracture
/ Yasmine Yahiatène

8 > 9 DÉCEMBRE – 20H30
Au Théâtre Louis Aragon – Tremblay-en-France

Seule en scène devant un écran où défilent les archives de sa vie, Yasmine Yahiatène convoque la mémoire d’un père avec qui elle a coupé les ponts. La Fracture est née de sa volonté de ne pas oublier et de se projeter dans un rapport politique au monde qui l’entoure.

Un jour, Yasmine Yahiatène a décidé de ne plus voir son père, malade de l’alcool, pour se protéger et se reconstruire. Après l’avoir gommé de sa mémoire, elle convoque aujourd’hui le souvenir de cet homme kabyle, qui porte un peu de l’histoire de la colonisation. Avec La Fracture, elle raconte son parcours pour comprendre et embrasser cet héritage. 

À l’origine de la pièce, il y a sa collection de vidéos, archives, photos et sons, que l’artiste pluridisciplinaire et ses collaborateur·ices utilisent pour expérimenter et incarner sa propre histoire. Sur scène, les images sont transformées et revisitées, instillant un peu de fiction au fil des souvenirs. La vidéo est une partenaire de jeu qui permet à Yasmine Yahiatène d’être économe de ses mots pour privilégier le sensible et l’émotion.

Conception et interprétation Yasmine Yahiatene
Dramaturgie et co-conception Sarah-Lise Maufroy Salomon
Collaboration artistique et co-conception Zoé Janssens et Olivia Smets
Création vidéo Samy Barras
Création sonore Jérémy David
Création lumière Charlotte Ducousso
Photographe Pauline Vanden Neste

Production délégué Atelier 210
Coproduction et coprésentation Kaaitheatre
En coproduction avec Buda (coutrai), Little Big Horn asbl, la Coop asbl et Shelter prod.
Avec le soutien de la Fédération Wallonie Bruxelles (Bruxelles), Pianofabriek (Bruxelles), Citylab (Bruxelles), Darna asbl (Bruxelles), Ville de Bruxelles (Bourse Kangoroe), Centre Wallonie Bruxelles (Paris), Montevideo, centre d’art, (Marseille), Espace Senghor (Bruxelles), Cie L’hiver nu (Mende), Le Sillon Lauze (Marvejols), de taxshelter‧be, ING et du tax-shelter du gouvernement fédéral belge.

Grand Crié
/ Nicolas Barry

9 DÉCEMBRE – 17H
10 décembre – 18H
Au Centquatre-Paris

Une variation autour du cri en playback, c’est la proposition drôle et audacieuse de Nicolas Barry, dans une pièce à la croisée du cabaret, de la conférence et de la poésie sonore.

Grand Crié cherche à approcher le fait sonore nommé cri, expression de la peur, de la surprise, de la douleur ou du plaisir, très présente sur les scènes jusqu’à en devenir un stéréotype de l’esthétique contemporaine. Mais sans pour autant donner de la voix : des bouches des trois interprètes, rien ne sort, que du silence. S’inspirant du Cri de Munch, Nicolas Barry convoque le cri avec l’intensité sonore de l’atelier du peintre, où l’on n’entend que la brosse du pinceau, et quelques bruits de pas. 

Pour cela, l’auteur et chorégraphe organise un ballet de bouches qui cherchent leurs voix et finissent par trouver le playback : comme un vieux film doublé, textes et musiques de la pièce sont intégralement enregistrés. Entre cabaret, conférence et poésie sonore, Grand Crié oscille entre le texte et les corps des interprètes, pour créer un poème dramatique et chorégraphique qui semble demander au public : “est-ce que vous nous entendez ?”, dans un mélange d’humour naïf et d’inquiétude.

Conception, textes et chorégraphies Nicolas Barry
Interprètes Sophie Billon, Nangaline Gomis et Julien Meslage
Compositeur Martin Poncet
Création lumière Lucien Vallé
Textes du livret et dramaturgie Mathilde Soulheban
Artiste peintre Claude Dhont

Production Ensemble facture
Coproductions Les SUBS – lieu vivant d’expériences artistiques, Théâtre de la Ville – Paris Aide à l’expérimentation, RAMDAM – un centre d’art, CN-D Lyon
Accueil en résidence Un festival à Villerville
Avec le soutien de la DRAC – Auvergne-Rhône-Alpes dans le cadre de l’aide au projet, de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et de la SPEDIDAM

FORTUNE – Récits de littoral #2
/ ATLATL / Théo Bluteau et Jennifer Cabassu

13 > 14 DÉCEMBRE – 18H30
au Théâtre 13 – Bibliothèque – Paris 13e

Au Sri Lanka, deux occidentaux vivent une histoire d’amour fusionnelle, entre deux tsunamis : celui qui a ravagé la côte est du pays en 2004 et celui du néo-libéralisme qui le suit immédiatement.

Elle est là pour privatiser une plage et construire un hôtel de luxe, lui est un survivant de la catastrophe. À la façon d’un mélodrame aux allures de roman noir, leur histoire s’épanouit au milieu du chaos, entre opportunisme néocolonial, utopies libérales et traumatismes. La pièce suit ses personnages en quête d’un récit pour combler le vide laissé par la vague, épousant les soubresauts de leur histoire, entre une disparition mystérieuse, des pêcheurs expropriés, un désastre puis un autre désastre. 

Pour saisir cette expérience au goût doux-amer inspirée par l’essai de Naomi Klein, La Stratégie du choc, Théo Bluteau et Jennifer Cabassu ont imaginé une scénographie légère et monumentale. Une grande vague de tulle blanc, des couleurs saturées inspirées de la culture pop, un saxophone suave et des voix langoureuses enveloppent le public et brouillent les repères entre réalité et rêve. Après MEGAFAUNA, performance dans un jacuzzi sur fond de fiction sonore dramatique, FORTUNE est le deuxième volet du diptyque Récits de littoral.

Écriture, mise en scène et interprétation Théo Bluteau et Jennifer Cabassu
Regard extérieur Nans Laborde-Jourdàa
Scénographie Cassandre Boy
Construction ébénisterie Pascale Lasbley
Création lumière Gautier Devoucoux
Régie son Hugo Sempé
Bande originale >
Composition, sound-design, enregistrement, mixage et synthétiseurs Thomas Bunio
Interprétation (saxophones, piano, batterie et percussions) Adrien Soleiman

Production ATLATL
Coproduction Scène Nationale d’Aubusson, La Mégisserie – Scène Conventionnée d’intérêt national Art en Territoire pour les arts, les imaginaires et l’éducation populaire, Théâtre de Vanves – Scène Conventionnée d’intérêt national Art et Création pour la danse et les écritures contemporaines à travers les arts, OARA – Office Artistique de la Région Nouvelle Aquitaine
Aide au projet DRAC Nouvelle Aquitaine
Aide à la résidence OARA – Office Artistique de la Région Nouvelle Aquitaine
Ce spectacle a été accueilli en résidence de création au Théâtre Paris-Villette, a été répété au Théâtre de la Bastille et a bénéficié du soutien du Carreau du Temple – Accueil Studio. Il est également soutenu par le Théâtre du Cloître – Scène conventionnée de Bellac, le Théâtre du Glob – Scène conventionnée d’intérêt national Art et Création de Bordeaux et La Loge.
Avec le soutien de l’OARA
ATLATL a été accompagné pour la saison 20-21 par le dispositif AVEC mis en place par le Théâtre de Vanves et le bureau de production ALTERMACHINE.
ATLATL est soutenu par la Région Nouvelle-Aquitaine et la Communauté de Communes Creuse Sud-Ouest.
Remerciements Anne Caramagnol, Sébastien Téot et Martin Tronquart

Les Sept Colis sans Destination de Nestor Crévelong

/ Bertrand de Roffignac / Théâtre de la Suspension 

13 > 14 DÉCEMBRE – 20H30
Au Centquatre-Paris

En racontant une collision mortelle entre une star du cinéma de propagande et un homme en fuite, le Théâtre de la Suspension propose une pièce politique, fantastique et lyrique, où comédie, danse et cirque dialoguent de façon spectaculaire.

Du crash fatal de Nestor Crévelong, célèbre acteur des films de propagande produits par le Parti Unitaire, émerge une situation explosive. L’autre personne impliquée dans l’accident, le jeune Basile échappé d’une clinique psychiatrique, se réveille indemne mais habité par les pensées du défunt. Les voilà deux à partager un même corps. Et bientôt, deux mouvements idéologiques vont s’opposer… 

Ludique et transgressive, la mise en scène déploie les rebondissements picaresques du récit en associant comédie, danse, cirque et installations plastiques, au fil d’une allégorie politique aux allures de farce. Les Sept Colis sans Destination de Nestor Crévelong fait partie d’une trilogie, dont un deuxième volet, Le Grand Œuvre de René Obscur, a été présenté en septembre 2023 au Cirque Électrique à Paris.

Mise en scène et texte Bertrand de Roffignac Scénographie Henri-Maria Leutner Création sonore Axel Chemla Romeu-Santos Création lumière Thomas Cany et Grégoire de Lafond Interprètes Rémi Bolard, Adriana Breviglieri, Betrand de Roffignac, Léna Dangréaux, Marion Gautier de Charnacé, Gall Gaspard, François Michonneau

Ce spectacle a été créé le 10 janvier 2023 au Théâtre de Vanves. Il a bénéficié du soutien du Théâtre de Vanves, du Cirque Électrique-Paris, du Théâtre de l’Arsenal et du Jeune Théâtre National.

Sirènes
/ Compagnie 52 Hertz

17 DÉCEMBRE – 14H30 & 18H30
18 DÉCEMBRE – 18H30
au Jeune Théâtre National

Enfermées dans un vivarium, trois sirènes font le show au zoo. Dans un grand ballet visuel presque dénué de mots, les créatures questionnent notre rapport aux fictions, aux savoirs et aux croyances avec humour et désinvolture.

À quoi ressemblerait réellement une femme mi-poisson mi-humaine si elle nous apparaissait aujourd’hui ? Et qu’en ferait-on ? Elle finirait probablement exposée dans un jardin d’acclimatation, livrée au regard des visiteurs. C’est l’hypothèse que déploie Sirènes, au fil d’un spectacle aux frontières du théâtre et du clown, où les situations s’enchaînent à l’ombre de mythes et clichés joyeusement renversés. 

En un ballet expressionniste, Sirènes interroge ce que nous raconte aujourd’hui cet être hybride. Jouant des codes du zoo et des spectacles d’otaries, Hélène Bertrand, Margaux Desailly et Blanche Ripoche multiplient les expériences pour questionner nos regards et nos mémoires collectives. Dans cette première création, les comédiennes font aussi l’expérience joyeuse d’une nudité banalisée, dépourvue de son caractère sensuel, pour questionner nos représentations du féminin et du sauvage, notre rapport au savoir et à ce que nous nous entêtons à nommer « nature ».

Écriture, mise en scène et jeu Hélène Bertrand, Margaux Desailly, Blanche Ripoche
Scénographie et costume Heidi Folliet et Léa Gadbois-Lamer
Construction du décor Cédric Marchand
Lumière Alice Gill-Kahn
Son Sarah Munro
Collaboration artistique Edwin Halter
Diffusion Alice Vivier et Coralie Harnois, La Loge
Administratrice de production Héloïse Vignals
Presse Nadia Ahmane

Production Compagnie 52 Hertz
Coproduction TNB, Centre Européen Théâtral et Chorégraphique, Le CPPC – Théâtre l’Aire libre, Théâtre de Poche, Scène de territoire pour le théâtre Bretagne romantique et Val d’Ille-Aubigné, Théâtre Gérard Philipe CDN de Saint-Denis, Théâtre Public de Montreuil, CDN
Aide à la production du Ministère de la Culture – DRAC de Bretagne
Ce spectacle bénéficie du dispositif de soutien à l’activité de compagnies théâtrales bretonnes du Théâtre de Lorient – CDN
Ce spectacle bénéficie de l’aide aux résidences mutualisées et de l’aide à la résidence de la Ville de Rennes Métropole
Avec le soutien de la Région Bretagne
Partenaire Théâtre du Cercle

ABRI ou les casanier·es de l’apocalypse
/ Le Comité des fêtes / Silvio Palomo

17 décembre – 16H30
18 décembre – 20H30
Au Centquatre-Paris

Bien à l’abri des événements qui menacent le monde extérieur, un groupe de six individus confinés discute avec une bienveillance suspecte, soumise à tous les compromis. Pour ne rien dire ou pour tout imaginer ?

Comme une expérience in vivo, ABRI ou les casanier·es de l’apocalypse prétexte une fin du monde pour placer six individus dans une grande boîte éclairée par un carré blanc immaculé contenant une petite maison en bois. On ne sait trop ce qui les réunit ici mais on suit leurs efforts pour définir ce qu’ils ont en commun, ménagés avec force compromis et circonvolutions. Peu à peu, peut-être sous l’effet de cette pensée collective, le décor se change et se charge sous nos yeux. 

En portant une attention soutenue aux lieux communs, le Comité des fêtes et Silvio Palomo examinent la façon dont les idées émergent et rendent compte des dynamiques et paradoxes du « vivre ensemble ». Aux frontières du théâtre et de l’installation plastique, ABRI est à la fois une expérience de saturation du langage et une dissection des comportements humains, drôle et étrange.

Création Le comité des fêtes
Conception, mise en scène et costumes Silvio Palomo
Scénographie et peintures Itzel Palomo
Création lumière Léonard Cornevin
Interprètes Léonard Cornevin, Aurélien Dubreuil-Lachaud, Manon Joannotéguy, Joana B. Polge, Nicole Stankiewicz et Noémie Zurletti
Assistant scénographie Lucas Filizetti
Aide aux costumes Justine Bougerol

Production déléguée / diffusion Little Big Horn – Leïla Di Grégorio
Coproduction La Balsamine et La Coop asbl
Avec les soutiens de la Fédération Wallonie-Bruxelles – Aide aux projets théâtraux, de Shelterprod, de taxshelter.be, d’ING et du Tax-shelter du gouvernement fédéral belge
Merci au Théâtre du Varia, au Centre Wallonie-Bruxelles Paris et Montévidéo et au Centre d’Art de Marseille

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