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ÉVÈNEMENT
1e ÉDITION
AU LONG COURS

Depuis leur création, Les Plateaux Sauvages accordent une place importante aux arts visuels. À l’extérieur comme à l’intérieur, les oeuvres plastiques et urbaines habillent de façon pérenne ou ponctuelle les murs de notre fabrique. Nouvelle saison, nouvelle initiative : La Galerie propose un espace d’exposition au long cours à des artistes qui créent des ponts entre les arts visuels et le spectacle vivant. Restez attentif·ves : quelques impromptus artistiques se préparent en lien avec chaque exposition.

DAVID GÉRY
13 octobre | 19 décembre
+ vernissage le 4 novembre à 19h30

DU 13 OCTOBRE AU 19 DÉCEMBRE

VERNISSAGE
LE MARDI 4 NOVEMBRE À 19H30

Metteur en scène depuis près de trente ans, David Géry a adapté une quinzaine de textes classiques ou contemporains. Il crée entre autres Britannicus de Jean Racine en 1996, William Pig, le cochon qui avait lu Shakespeare de Christine Blondel en 2000, Bartleby d’Herman Melville en 2003, L’Orestie d’Eschyle en 2007, Rêve d’automne de Jan Fosse en 2008, Fahrenheit 451 de Ray Bradbury en 2012 ou encore Les Liaisons dangereuses de Pierre Choderlos de Laclos en 2014. 

David Géry est également artiste peintre. Il travaille tout particulièrement le(s) noir(s), qu’il considère comme une matière plus qu’une couleur. Il compose avec cette matière entre brillance et mat, transparence et opacité, pour « faire apparaître la lumière de la nuit, les vérités et les mystères de notre monde dans sa représentation ». Chacune de ses toiles se révèle de multiples manières selon l’angle de vue, la direction et l’intensité de la lumière. Ses œuvres – dont ses séries de Nuits noires – sont exposées depuis plus de vingt ans en France, en Italie et en Chine.

Faire apparaître la lumière de la nuit, c’est ce qui m’a amené à travailler le noir, les noirs, la lumière de cette matière. Le noir est une couleur, mais elle me semble davantage être une matière, au-delà de la notion de couleur. Elle est une matière qui nous emmène au-delà de la représentation et de l’image. La matière noire transcende la peinture. Elle la porte bien au-delà. Elle fait entendre le silence et redonne au regard sa fonction. C’est pourquoi, dans le rapport physique qu’elle instaure, elle me semble être la plus complice avec la lumière.

Le noir parce que toutes les couleurs sont dans le noir. Le noir parce qu’il contient aussi sa propre lumière. D’ailleurs je parlerai plutôt des noirs. Un jeu avec les différents pigments de noir que je broie avec plusieurs huiles. Le noir devient alors matière plus que couleur, une jeu entre brillance et transparence, de mat et d’opacité, Un voyage obsédant, fascinant d’un chercheur de lumière.

Je m’invente des paysages imaginaires, des territoires aux confins de moi-même, j’y cherche dans l’obscure clarté, cette lumière de l’obscurité que nos yeux finissent par voir ; je cherche à retrouver cette sensation. Peindre l’obscurité et y faire surgir sa lumière : Une invitation au mystère, à la transcendance. Le noir, comme une éthique pour le regard. Être dans une vision pleinement active pour celui qui regarde le tableau et reconstitue l’image, la décrypte et l’invente aussi.

Peindre me fait apparaître aussi ce que je ressens et ce dont je n’ai pas conscience.

Souvent, je descends dans mon atelier, une sorte d’entresol dans la maison, et je n’y fait rien. Je change une toile de place, et je la regarde longtemps. C’est peut-être aussi ça le travail de la peinture….
David Géry
Faire apparaître la lumière de la nuit, c’est ce qui m’a amené à travailler le noir, les noirs, la lumière de cette matière. Le noir est une couleur, mais elle me semble davantage être une matière, au-delà de la notion de couleur. Elle est une matière qui nous emmène au-delà de la représentation et de l’image. La matière noire transcende la peinture. Elle la porte bien au-delà. Elle fait entendre le silence et redonne au regard sa fonction. C’est pourquoi, dans le rapport physique qu’elle instaure, elle me semble être la plus complice avec la lumière.

Le noir parce que toutes les couleurs sont dans le noir. Le noir parce qu’il contient aussi sa propre lumière. D’ailleurs je parlerai plutôt des noirs. Un jeu avec les différents pigments de noir que je broie avec plusieurs huiles. Le noir devient alors matière plus que couleur, une jeu entre brillance et transparence, de mat et d’opacité, Un voyage obsédant, fascinant d’un chercheur de lumière.

Je m’invente des paysages imaginaires, des territoires aux confins de moi-même, j’y cherche dans l’obscure clarté, cette lumière de l’obscurité que nos yeux finissent par voir ; je cherche à retrouver cette sensation. Peindre l’obscurité et y faire surgir sa lumière : Une invitation au mystère, à la transcendance. Le noir, comme une éthique pour le regard. Être dans une vision pleinement active pour celui qui regarde le tableau et reconstitue l’image, la décrypte et l’invente aussi.

Peindre me fait apparître aussi ce que je ressens et ce dont je n’ai pas conscience.

Souvent, je descends dans mon atelier, une sorte d’entresol dans la maison, et je n’y fait rien. Je change une toile de place, et je la regarde longtemps. C’est peut-être aussi ça le travail de la peinture….
David Géry

Metteur en scène depuis près de trente ans, David Géry a adapté une quinzaine de textes classiques ou contemporains. Il crée entre autres Britannicus de Jean Racine en 1996, William Pig, le cochon qui avait lu Shakespeare de Christine Blondel en 2000, Bartleby d’Herman Melville en 2003, L’Orestie d’Eschyle en 2007, Rêve d’automne de Jan Fosse en 2008, Fahrenheit 451 de Ray Bradbury en 2012 ou encore Les Liaisons dangereuses de Pierre Choderlos de Laclos en 2014. 

David Géry est également artiste peintre. Il travaille tout particulièrement le(s) noir(s), qu’il considère comme une matière plus qu’une couleur. Il compose avec cette matière entre brillance et mat, transparence et opacité, pour « faire apparaître la lumière de la nuit, les vérités et les mystères de notre monde dans sa représentation ». Chacune de ses toiles se révèle de multiples manières selon l’angle de vue, la direction et l’intensité de la lumière. Ses œuvres – dont ses séries de Nuits noires – sont exposées depuis plus de vingt ans en France, en Italie et en Chine.

DAVID GÉRY

Metteur en scène depuis près de trente ans, David Géry a adapté une quinzaine de textes classiques ou contemporains. Il crée entre autres Britannicus de Jean Racine en 1996, William Pig, le cochon qui avait lu Shakespeare de Christine Blondel en 2000, Bartleby d’Herman Melville en 2003, L’Orestie d’Eschyle en 2007, Rêve d’automne de Jan Fosse en 2008, Fahrenheit 451 de Ray Bradbury en 2012 ou encore Les Liaisons dangereuses de Pierre Choderlos de Laclos en 2014. 

David Géry est également artiste peintre. Il travaille tout particulièrement le(s) noir(s), qu’il considère comme une matière plus qu’une couleur. Il compose avec cette matière entre brillance et mat, transparence et opacité, pour « faire apparaître la lumière de la nuit, les vérités et les mystères de notre monde dans sa représentation ». Chacune de ses toiles se révèle de multiples manières selon l’angle de vue, la direction et l’intensité de la lumière. Ses œuvres – dont ses séries de Nuits noires – sont exposées depuis plus de vingt ans en France, en Italie et en Chine.

À VENIR
LORRAINE DE SAGAZAN

Metteuse en scène depuis 2015, Lorraine de Sagazan commence par adapter des textes classiques ou contemporains : Démons de Lars Norén, Une maison de poupée de Henrik Ibsen et L’Absence de père d’après Platonov d’Anton Tchekhov. Par la suite, elle appuie ses créations sur la collecte de témoignages et la façon dont la fiction répond au réel. Elle crée ainsi La Vie invisible en 2020, Un Sacre en 2021 et Léviathan en 2024, pièces co-écrites avec Guillaume Poix. En 2024 toujours, elle met en scène à la Comédie-Française Le Silence d’après l’oeuvre de Michelangelo Antonioni.

Lorraine de Sagazan est également artiste visuelle. C’est en résidence à l’Académie de France à Rome qu’elle opère un déplacement vers une dimension plus plastique. Ici, la collecte de témoignages s’accompagne d’une collecte d’objets ou de matériaux organiques. Elle élabore des installations et performances comme BABEL qui figure les conséquences du tourisme de masse, Monte di Pietà qui montre la douleur de l’injustice, ou Nature Morte autour de la décomposition et de l’obscène.

PROGRAMMATION EN COURS

D’autres artistes viendront compléter la programmation 2025/2026 de La Galerie. Leurs noms seront révélés en cours de saison !

PROGRAMMATION EN COURS

D’autres artistes viendront compléter la programmation 2025/2026 de La Galerie. Leurs noms seront révélés en cours de saison !

DAVID GÉRY

Metteur en scène depuis près de trente ans, David Géry a adapté une quinzaine de textes classiques ou contemporains. Il crée entre autres Britannicus de Jean Racine en 1996, William Pig, le cochon qui avait lu Shakespeare de Christine Blondel en 2000, Bartleby d’Herman Melville en 2003, L’Orestie d’Eschyle en 2007, Rêve d’automne de Jan Fosse en 2008, Fahrenheit 451 de Ray Bradbury en 2012 ou encore Les Liaisons dangereuses de Pierre Choderlos de Laclos en 2014. 

David Géry est également artiste peintre. Il travaille tout particulièrement le(s) noir(s), qu’il considère comme une matière plus qu’une couleur. Il compose avec cette matière entre brillance et mat, transparence et opacité, pour « faire apparaître la lumière de la nuit, les vérités et les mystères de notre monde dans sa représentation ». Chacune de ses toiles se révèle de multiples manières selon l’angle de vue, la direction et l’intensité de la lumière. Ses œuvres – dont ses séries de Nuits noires – sont exposées depuis plus de vingt ans en France, en Italie et en Chine.

LORRAINE DE SAGAZAN

Metteuse en scène depuis 2015, Lorraine de Sagazan commence par adapter des textes classiques ou contemporains : Démons de Lars Norén, Une maison de poupée de Henrik Ibsen et L’Absence de père d’après Platonov d’Anton Tchekhov. Par la suite, elle appuie ses créations sur la collecte de témoignages et la façon dont la fiction répond au réel. Elle crée ainsi La Vie invisible en 2020, Un Sacre en 2021 et Léviathan en 2024, pièces co-écrites avec Guillaume Poix. En 2024 toujours, elle met en scène à la Comédie-Française Le Silence d’après l’oeuvre de Michelangelo Antonioni.

Lorraine de Sagazan est également artiste visuelle. C’est en résidence à l’Académie de France à Rome qu’elle opère un déplacement vers une dimension plus plastique. Ici, la collecte de témoignages s’accompagne d’une collecte d’objets ou de matériaux organiques. Elle élabore des installations et performances comme BABEL qui figure les conséquences du tourisme de masse, Monte di Pietà qui montre la douleur de l’injustice, ou Nature Morte autour de la décomposition et de l’obscène.